Croissance et saisonnalité : comment un groupe de sport a sécurisé son cycle d’exploitation
Un groupe spécialisé dans la location et la vente de matériel de sport en stations de montagne connaissait une croissance si rapide que son cycle d’exploitation peinait à suivre. Malgré une rentabilité solide et des enseignes fortes, les banques refusaient d’aller plus loin dans l’accompagnement court terme. Le groupe avait déjà obtenu plus de 7 M€ d’investissements bancaires pour des acquisitions, des créations de magasins et même des achats de murs commerciaux.
Mais pour absorber l’ouverture de 10 nouveaux points de vente, une dernière pièce manquait : renforcer le Besoin en Fonds de Roulement avant la haute saison.
Voici comment un financement alternatif de 430 K€ sur 24 mois à 9 % a sécurisé l’expansion d’un acteur majeur du retail en altitude.
1. Un groupe déjà solide, mais dont les ambitions nécessitaient du BFR supplémentaire
Le groupe exploite une vingtaine de magasins sous enseignes nationales reconnues. Implanté dans plusieurs stations d'altitude, il bénéficie d’une forte notoriété et d’un modèle rentable, avec une activité concentrée à plus de 80 % sur l’hiver.
Les banques avaient déjà financé les projets structurants : acquisitions de magasins, création de nouvelles implantations, logements saisonniers pour les équipes, et même des murs commerciaux. Mais elles ont atteint leurs limites.
Le besoin de trésorerie opérationnelle – pourtant raisonnable au regard du chiffre d’affaires consolidé – ne trouvait plus de relais bancaire.
Pourtant, ce BFR était indispensable pour absorber les frais de lancement, les approvisionnements et la montée en charge des futurs magasins.
2. Une solution alternative rapide : 430 K€ sur 23 mois à 9 %
Après analyse du modèle économique, de la rentabilité et de la saisonnalité, nous avons structuré un financement adapté, pensé pour couvrir la période critique précédant la saison d’hiver.
L’enveloppe obtenue : 430 K€ sur 23 mois, à 9 %, débloquée rapidement pour anticiper l’ouverture des nouveaux magasins.
Comme toujours dans ces contextes, le taux plus élevé n’est pas un problème dès lors que le financement permet de sécuriser un cycle d’exploitation et d’absorber une croissance déjà engagée.
Le dirigeant le résume clairement :
« Ce n’est pas un crédit pour gagner de l’argent, c’est un crédit pour ne pas en perdre en pleine expansion. »
3. Un levier décisif : couverture du cycle d’exploitation et sécurisation de la saison
Ce financement court terme a permis de :
• couvrir les frais annexes des nouvelles implantations
• constituer un matelas de trésorerie saisonnier
• financer les premiers stocks
• absorber la montée en charge avant la saison forte
Résultat : le groupe a pu ouvrir ses nouveaux magasins dans les délais, optimiser ses achats de pré-saison et sécuriser l’ensemble de sa chaîne opérationnelle.
Sans ce financement, la croissance aurait été bridée par la trésorerie.
4. Une structure plus robuste et encore plus attractive pour les banques
L’année suivante, l’entreprise a présentera :
• un chiffre d’affaires consolidé en forte hausse
• une meilleure répartition du risque sur plusieurs magasins
• une capacité opérationnelle accrue
• un EBE encore plus solide grâce à l’intégration des nouvelles enseignes
Ce type de financement court terme, bien calibré, renforce la stabilité financière et contribue à améliorer la bancabilité future du groupe.
Exactement ce que recherchent les financeurs traditionnels une fois la croissance absorbée.
FAQ – Financement court terme pour PME en croissance
1. Pourquoi les banques refusent-elles parfois le BFR alors qu’elles financent les investissements ?
Parce qu’elles privilégient les actifs tangibles et amortissables. Le stock, les frais de lancement ou la trésorerie saisonnière sont considérés comme moins sécurisés.
2. Un taux à 9 % est-il raisonnable ?
Oui si le financement permet de sécuriser une saison, une montée en charge ou une opportunité immédiate. Le coût est absorbé par la croissance générée.
3. Combien de temps faut-il pour obtenir ce type de financement ?
Généralement 3 semaines, selon la structuration et les pièces disponibles.
4. Ces financements s’adressent-ils uniquement aux entreprises en difficulté ?
Non, au contraire. Ils sont souvent utilisés par des entreprises en forte croissance qui ont besoin de flexibilité que les banques ne peuvent pas apporter rapidement.
5. Cela améliore-t-il la bancabilité à terme ?
Oui. En stabilisant le cycle d’exploitation, l’entreprise présente un bilan plus solide l’année suivante, ce qui facilite l’accès à de nouveaux financements bancaires.




