Un grossiste du bâtiment obtient 1 M€ sur 60 mois pour soutenir sa croissance

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Un acteur francilien de la distribution sanitaire et chauffage, fondé il y a quelques années et repris depuis par une holding familiale, connaît une progression remarquable : un chiffre d’affaires passé de 9,1 M€ à 14,5 M€ en deux ans, une rentabilité croissante, un encours bancaire maîtrisé et une structure financière qui se renforce à chaque exercice.

L’entreprise, exclusivement orientée BtoB, approvisionne des PME spécialisées dans la construction neuve et la rénovation, souvent sous-traitantes de grands groupes nationaux.
Avec près de 20 collaborateurs, une plateforme logistique de 14 000 m² et un stock stratégique dépassant 2,5 M€, elle s’est imposée comme un maillon essentiel dans la chaîne d’approvisionnement de nombreux chantiers franciliens.

Mais pour franchir un nouveau palier, un besoin structurant s’imposait.

1. Une entreprise solide, mais dont le stock devait suivre la croissance

Avec plus de 85 clients actifs, des délais de paiement maîtrisés et un factor en place sur une large partie du portefeuille, l’entreprise dispose d’un cycle d’exploitation lisible.
Cependant, l’augmentation des volumes, indispensable pour répondre à la demande et améliorer les marges d’achat, nécessitait un renforcement significatif du stock.

Objectif du dirigeant : atteindre 17 M€ de chiffre d’affaires en 2025, puis 20 M€ l’année suivante.

Pour accompagner cette trajectoire, un besoin de financement compris entre 600 K€ et 1 M€ avait été identifié. Les banques historiques étudiaient la possibilité d’un cofinancement, mais souhaitaient attendre le nouveau bilan avant de se positionner fermement.

Il fallait une solution plus rapide, et surtout une solution à moyen terme.

2. Une opportunité stratégique : financer le stock à long terme

Contrairement aux solutions court terme habituellement proposées dans ce secteur (découverts, crédits de campagne, lignes de trésorerie), le dirigeant recherchait un financement :

• stable
• prévisible
• sans pression de renouvellement annuel
• cohérent avec la montée en puissance du stock et de l’activité

Un financement à moyen terme permettait :
• d’augmenter les volumes d’achats auprès des fournisseurs
• de bénéficier de meilleures conditions tarifaires
• de sécuriser la rotation du stock tampon
• de préparer l’ouverture d’une activité BtoC sur plateformes en ligne, sans autre investissement que les marchandises

3. La solution retenue : 1 M€ sur 60 mois à 5 % auprès d’une banque alternative

Après analyse financière et présentation du dossier aux partenaires, nous avons obtenu pour l’entreprise :

→ Une enveloppe de 1 000 000 € sur 60 mois, au taux de 5 %

Un financement rare dans ce secteur, qui présente plusieurs atouts :

• une durée longue adaptée à une croissance progressive
• un taux particulièrement compétitif
• une capacité d’absorber la montée en charge sans fragiliser la trésorerie
• un amortissement qui suit le cycle réel d’écoulement du stock
• un complément idéal aux outils existants (PGE, factoring, lignes court terme)

Ce financement est intervenu au moment où les banques historiques attendaient encore la publication des nouveaux comptes pour statuer.

Il a permis d’éviter un ralentissement commercial et de soutenir l’ambition du dirigeant sans dépendre d’un calendrier bancaire traditionnel.

4. Un levier majeur pour structurer les deux prochaines années

Grâce à cette enveloppe d’un million d’euros, l’entreprise peut désormais :

• renforcer immédiatement son stock stratégique
• améliorer ses conditions fournisseurs par l’achat en volume
• absorber la hausse prévue du carnet de commandes
• préparer le lancement du pôle BtoC
• stabiliser son BFR sans solliciter davantage de court terme
• présenter un bilan 2025 encore plus solide aux banques traditionnelles

Cette opération constitue un levier de croissance majeur, permettant d’accompagner la trajectoire vers les 20 M€ de chiffre d’affaires.

FAQ – Financement de stock pour grossistes du bâtiment

1. Pourquoi un financement moyen terme pour du stock ?
Parce que lorsque le stock devient stratégique et structurel, il doit être financé comme un investissement, pas uniquement comme un besoin ponctuel.

2. Ce type de financement est-il fréquent ?
Non. Peu d’acteurs proposent des durées de 48 à 60 mois pour financer du stock. C’est l’une des forces des banques alternatives spécialisées.

3. Pourquoi les banques traditionnelles étaient-elles hésitantes ?
Elles attendaient la publication du bilan suivant et privilégient généralement les solutions court terme pour le stock.

4. Ce financement améliore-t-il la rentabilité ?
Oui, car l’achat en volume permet de dégager des marges additionnelles significatives.

5. Le développement BtoC nécessite-t-il d’autres investissements ?
Dans ce cas précis, non : la logistique est déjà en place, et seul le stock additionnel est nécessaire.

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