Comment une startup de la mobilité douce a refinancé ses équipements grâce à un leaseback de 322 K€
Une jeune entreprise innovante, spécialisée dans la sécurisation des stationnements vélos sur les grands événements et dans l’espace public, connaît depuis deux ans une croissance particulièrement soutenue.
Portée par l’essor de la mobilité douce, l’attention des pouvoirs publics et l’explosion des mobilités actives, sa solution a rapidement trouvé sa place auprès d’acteurs de premier plan dans le sport, la culture et l’événementiel.
Son concept est simple et différenciant : un dispositif complet de stationnement, combinant infrastructure, contrôle d’accès, traçabilité systématique du vélo et présence humaine pour garantir une sécurité totale.
Cette promesse — déposer un vélo, le retrouver systématiquement — est devenue une référence sur son marché.
La traction commerciale est forte, mais la croissance rapide a nécessité des investissements lourds… financés en autofinancement. C’est ce point qu’il a fallu corriger.
1. Une activité en pleine ascension et une demande croissante
L’entreprise opère aussi bien sur des événements ponctuels que sur des installations saisonnières. Elle est de plus en plus sollicitée par des organisations sportives, des collectivités, des opérateurs privés et des structures internationales intéressées par la sécurisation des mobilités actives.
Certains sites conservent même les équipements de manière pérenne, permettant un fonctionnement récurrent ou semi-récurrent.
La société bénéficie également d’un intérêt croissant de la part de grands groupes qui souhaitent intégrer des solutions de stationnement vélos ou développer des services de mobilité associés.
2. Un autofinancement massif qui a créé une tension sur la trésorerie
Pour absorber la demande grandissante, l’entreprise a acquis un volume important d’équipements entre mai et juillet 2024, pour un montant total d’environ 427 K€ HT.
Ces éléments — durables, identifiables et amortissables sur dix ans — auraient dû être financés via du crédit-bail.
Mais face à l’urgence opérationnelle, ils ont été réglés en fonds propres.
Résultat :
• une tension de trésorerie au moment d’entrer dans la haute saison
• un besoin court terme initialement évalué à 100 K€
• une levée de fonds en préparation, nécessitant de préserver le cash
Après analyse, un crédit court terme n’était pas la solution optimale.
3. La solution : un leaseback de 322 K€ sur 30 mois
Nous avons structuré un leaseback permettant de refinancer les équipements déjà acquis.
Montant obtenu :
→ 322 K€ sur 30 mois
Avantages clés :
• reconstitution immédiate de la trésorerie
• financement aligné sur la durée de vie réelle du matériel
• absence de dilution en période de levée de fonds
• stabilité financière retrouvée avant la saison forte
• capacité de sécuriser les opérations en France et à l’international
Cette solution a permis de transformer un investissement déjà payé en une ressource financière nouvelle, sans pression à court terme.
4. Un levier financier qui soutient la croissance future
Grâce à ce refinancement, l’entreprise a pu :
• restaurer un niveau de trésorerie confortable
• sécuriser son cycle d’exploitation
• honorer ses engagements logistiques sur plusieurs sites
• poursuivre sereinement son développement commercial
• structurer sa levée de fonds avec un cash-flow stabilisé
Ce leaseback est devenu un outil stratégique pour accompagner une croissance qui s’accélère en France comme à l’international.
FAQ – Financement des équipements pour entreprises en hypercroissance
1. Pourquoi le leaseback est-il particulièrement adapté aux entreprises en croissance ?
Parce qu’il permet de financer rétroactivement des équipements déjà payés, et de récupérer immédiatement de la trésorerie sans remettre en cause les opérations.
2. Quels équipements sont éligibles au leaseback ?
Tout matériel identifiable, durable et récemment acquis. Dans ce cas, les équipements disposaient d’une traçabilité complète.
3. Est-ce compatible avec une levée de fonds ?
Oui, et c’est même recommandé pour éviter de se diluer sur un simple besoin de BFR.
4. Pourquoi ne pas utiliser un crédit court terme ?
Car il crée de la pression de remboursement rapide, alors que le leaseback s’aligne naturellement sur la vie de l’actif.
5. Le leaseback améliore-t-il la bancabilité ?
Il améliore surtout la stabilité de trésorerie, ce qui est un signal positif pour les investisseurs et les financeurs.




