Une entreprise de travaux publics, créée il y a quelques années et adossée à une holding familiale, s’est spécialisée dans l’assainissement, le terrassement et la démolition.
Démarrée seul, l’activité a rapidement progressé grâce au recrutement de deux salariés, dont un mécanicien capable d’assurer l’entretien interne du matériel.
En deux exercices, le chiffre d’affaires est passé de 245 K€ à 337 K€, avec un carnet de commandes plein jusqu’à fin 2026.
Le prévisionnel à 432 K€ confirme une trajectoire ascendante.
Cette croissance s’accompagnait toutefois d’un frein majeur : une dépendance trop forte à la location de matériel et à la sous-traitance, pénalisant directement les marges.
1. Une croissance solide, mais un modèle fragilisé par les charges externes
L’entreprise intervient à 80 % pour des particuliers (acompte 30 %) et 20 % pour les collectivités (paiement à 30 jours).
Pour tenir les plannings, elle louait régulièrement des engins — faute de parc suffisant.
Charges constatées :
• location d’engins : 35 455 €,
• sous-traitance : 18 771 €,
• entretien du matériel ancien : 12 000 €.
👉 Plus de 66 000 € de charges compressibles chaque année.
Le manque de matériel empêchait l’entreprise d’améliorer ses marges, malgré une demande croissante.
2. Une structure financière assainie et mieux organisée
L’arrivée d’un accompagnement administratif interne a permis :
• de régulariser un ancien retard URSSAF,
• d’améliorer le suivi comptable,
• de clarifier les résultats (bénéfices retraités en hausse),
• de stabiliser la trésorerie.
Le dirigeant a également choisi de réduire temporairement sa rémunération pour absorber le plan social et maintenir la capacité d’autofinancement.
L’entreprise présente aujourd’hui une trajectoire cohérente, avec un résultat réel en constante amélioration.
3. Le besoin : internaliser les chantiers en finançant deux matériels stratégiques
Pour réduire les coûts et renforcer la maîtrise opérationnelle, deux matériels étaient indispensables :
- Une pelle compacte polyvalente pour exécuter les chantiers sans sous-traitance.
- Une remorque porte-engins pour transporter efficacement les machines d’un chantier à l’autre.
Le dirigeant apporte 15 K€ pour renforcer l’opération et sécuriser la trésorerie.
4. La solution obtenue : deux locations financières, garanties uniquement par le matériel
Nous avons structuré deux financements en location financière, adaptés à une TPE du BTP et ne mobilisant aucune autre garantie que le matériel financé.
1. Pelle compacte (occasion – 2019)
• Premier loyer : 13 250 € HT
• 60 loyers mensuels : 1 370,67 € HT
• Garantie : le matériel financé
• Promesse unilatérale de vente : 10 %
2. Remorque porte-engins (neuve)
• Premier loyer : 9 250 € HT
• 60 loyers mensuels : 965 € HT
• Garantie : le matériel financé
• Promesse unilatérale de vente : 10 %
Ces solutions permettent de :
• supprimer immédiatement la location courte durée,
• limiter fortement la sous-traitance,
• lisser l’investissement sur 60 mois,
• préserver la trésorerie,
• devenir propriétaire à faible coût en fin de contrat,
• renforcer la capacité de réponse aux appels d’offres.
5. Un effet immédiat sur les marges et la capacité opérationnelle
Depuis l’acquisition des matériels, l’entreprise constate :
• une réduction drastique des charges externes,
• une amélioration directe des marges sur chaque chantier,
• une meilleure maîtrise du planning,
• une autonomie accrue sur la gestion technique,
• une exploitation plus fluide grâce au salarié mécanicien,
• une capacité renforcée pour répondre à de nouveaux marchés.
Le modèle devient plus robuste, plus rentable et mieux aligné avec une croissance déjà engagée sur plusieurs mois.
FAQ – Location financière pour matériel TP
Pourquoi choisir une location financière ?
Pour lisser l’investissement, préserver la trésorerie et éviter les garanties personnelles.
Quelles garanties ont été prises ?
Uniquement le matériel financé, aucune caution ni garantie supplémentaire.
La location financière améliore-t-elle les marges ?
Oui : elle remplace des charges externes élevées par un loyer maîtrisé.
Le matériel peut-il être racheté ?
Oui, via une promesse de vente fixée à 10 %.
Pourquoi deux contrats distincts ?
Pour adapter chaque loyer à l’usage du matériel et limiter l’exposition financière.


.png)

